Les addictions sont nombreuses et variées. Bien que différentes, le même mécanisme les sous-tend.
Il s’agit ici de décrire davantage les addictions aux jeux-vidéos. Pour des informations concernant les autres addictions (alcool, nicotine…), vous pouvez consulter les autres articles présents sur le site.
La consommation des jeux vidéos a extrêmement augmentée ces dernières années. Et pour cause, les personnages paraissent de plus en plus réels, les manettes avec détection des mouvements ont fait leur entrée… les nouvelles consoles rendent accros ! Ces machines délivrent des sensations, et jouent sur la limite fine entre ce que l’on imagine et ce qui est.
Chez les joueurs, les nuits blanches ne sont pas étonnantes ; il faut atteindre tel niveau ou refaire tel ou tel jeu. A minima et occasionnellement, cela est un plaisir à ne pas proscrire. C’est lorsque le jeu devient quotidien, nécessaire à la vie de la personne, et qu’il provoque des conséquences sur le bon déroulement des activités habituelles (travail, école, vie sociale, nourriture…), que la question de la dépendance se pose. Le sentiment d’être actif dans les jeux vidéos (contrairement à la télévision qui suppose une attitude de passivité) rend l’impossibilité de s’arrêter plus importante. Les jeux en réseau, par communication virtuelle avec des joueurs du monde entier, donnent l’illusion de maintenir une vie sociale.
Or, les conséquences dans la vie réelle sont bien présentes. Souvent, la personne est isolée et peut s’enfermer durant plusieurs jours sans dormir et sans sortir. Par ailleurs, les comportements alimentaires relèvent souvent de la « malbouffe », plus agréable et pratique lorsque l’on joue en même temps. L’obésité n’est jamais loin. L’activité professionnelle ou scolaire (travail, collège, lycée) devient souvent fade par rapport aux jeux si excitants auxquels joue l’individu. Sortir, autrui, les contacts aux autres dans la vie quotidienne peuvent vite constituer une phobie, ou ne plus du tout intéresser le joueur. L’identité virtuelle de la personne souvent riche narcissiquement (guerrier, femme puissante, être magique, voiture rapide…), pousse le joueur à désinvestir ce qu’il est réellement lui, dans le monde. Identité virtuelle et identité du sujet se confondent alors, la première paraissant plus séduisante que la seconde.
Nous entendons souvent que les addictions aux jeux-vidéos concernent uniquement les adolescents. Détrompez-vous, l’adulte… et même l’enfant sont de plus en plus concernés.
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